Le serment du désert -L'héritage du sang ancien- chapitre 1 : Les murmures de passé - scène 2

 

Le Secret Gravé 

Image générée par une IA

Zarek suivait du doigt les lignes gravées sur la médaille, son visage soudainement très sérieux. Quelque chose dans ce dessin le troublait profondément. Il n'avait jamais vu ce symbole dans ses livres d'histoire, et pourtant, une étrange sensation de déjà-vu lui serrait la poitrine. Comme si cet objet appartenait à un passé qu’il ne pouvait pas encore comprendre. Il leva les yeux vers Elara, qui regardait le médaillon comme si elle essayait de deviner son secret juste en le fixant très fort. Ses yeux brillaient d’une lueur mêlée d’incertitude et de fascination. Zarek perçut aussitôt cette expression. Il voyait qu'elle était troublée, mais aussi déterminée. 

— Où avez-vous trouvé cet objet ? demanda-t-il, sa voix un peu plus basse, pleine d'une nouvelle intensité.

Elara cligna des yeux, comme arrachée à ses pensées. 

— Il est avec moi depuis toujours, aussi loin que je m'en souvienne.

La réponse d'Elara était simple, directe. Pour elle, cette médaille faisait partie d'elle depuis toujours, attendant juste d'être reconnue. Zarek plissa les yeux, perplexe. Elle parlait de cette médaille comme si c’était une évidence. 

Comment quelqu'un pouvait-il posséder un objet aussi potentiellement ancien sans se poser de questions ? 

— Et vous ne vous êtes jamais demandé ce que ça signifiait ? Il y avait une pointe d'incrédulité dans sa voix. Elara hésita un instant, bien sûr qu'elle s'était posé la question, des centaines de fois, mais elle n'avait jamais trouvé de réponse claire. Elle avait cherché dans des livres, regardé sur internet, parlé à des personnes qui s'y connaissaient, mais toujours rien, c'était frustrant. 

— Ça n'a jamais rien donné, jusqu'à aujourd'hui. Ses yeux brillaient d'une nouvelle lueur, un mélange d'espoir et de crainte. Zarek le vit, un frisson d’émotion traversa son dos. Il regarda de nouveau le médaillon, comme si une clé importante venait de lui échapper des mains. Son instinct d'archéologue lui disait que cet objet était spécial, qu'il cachait quelque chose de plus grand qu'une simple antiquité. Il sentait le mystère s'épaissir autour d'eux.

Ainsi, il prit une inspiration. 

— Je dois vous montrer quelque chose, suivez-moi. Sans attente de réponse, il se retourna et traversa la pièce, évitant les quelques touristes et des caisses débordant de vieux morceaux de manuscrit, jusqu'à un coin plus isolé, un endroit où il gardait ses notes personnelles, ses découvertes les plus importantes. Son esprit s’agitait, cherchant à assembler des fragments d’un puzzle qu’il ne comprenait pas totalement.

Elara après hésitation, le suivit. Elle sentait son regard dériver vers sa silhouette, captant la force tranquille qu’il dégageait, cette assurance qui semblait dissimuler un feu intérieur. 

Qu'avait-il trouvé de lié au médaillon ? 

Son cœur battait plus vite, un mélange d'appréhension et de curiosité, l'attirance qu'elle ressentait, mais qu’elle ne comprenait pas, ajoutait une tension supplémentaire à ce moment-là. Zarek sortit un vieux carnet aux pages abîmées, le feuilleta rapidement et s'arrêta sur deux pages, son souffle coupé, un symbole identique à celui de la médaille y était dessiné.

— Ce symbole… Il date d'une époque très ancienne, qu'on connaît mal. Il fit une pause, son regard intense croisant celui d'Elara, un frisson traversa sa colonne vertébrale.

— Et il ne devrait pas être ici, dans cet endroit précis, lui dit-il sont un ton perplexe. Alors, elle sentit une vague glacée lui parcourir l’échine, une voix intérieure lui criait qu'elle était liée à cette histoire d'une manière qu'elle n'imaginait pas.

— Alors pourquoi est-il là ? demanda-t-elle, la voix à peine audible. Zarek releva lentement la tête vers elle, leurs regards se croisèrent, chargés d'une promesse d'aventure et d'un danger invisible, cette petite étincelle invisible qui brûlait en eux ! 

— C'est ce que nous allons devoir découvrir ensemble ! Ses paroles sonnaient comme un défi, mais également comme une invitation. 

Une aventure venait de commencer, et aucun des deux ne pourrait faire marche arrière.