Le serment du désert -l'héritage du sang ancien- chapitre 1 : Les murmures du passé, scène 11
Le poids du passé
Elara se précipita au bord de la plateforme, son souffle coupé par la panique, son cœur martèlent sa poitrine, Zarek venait de tomber.
- ZAREK ! son cri fut emporté par le vent hurlant, elle regarda désespérément en bas, cherchant le moindre signe de vie dans l'obscurité…. Et puis, elle le vit, accroché à une étroite corniche, une dizaine de mètres plus bas, ses doigts blanc agrippant la pierre brute, son visage crispé par la douleur et l'effort.
- … ce n'est pas ma journée… Sa voix était rauque, mais il parlait, il était vivant ! un mince rayon d'espoir traversa le désespoir d'Elara, chaque secondes comptait.
- Tien bon ! cria t-elle, son regard cherchant frénétiquement un moyen de l'atteindre, un câble, une corde, n'importe quoi qui pourrait l'aider, mais l'homme responsable de sa chute se rapprochait derrière elle, son ombre menaçante.
-Tu ne peux pas le sauver et garder le médaillon Elara, tu vas devoir faire un choix ! sa voix était calculatrice, il la forçait à faire ce choix qui paraissait impossible pour Elara. Zarek entendit ses paroles, et sa réaction lui déchira le cœur, elle ne s'attendait pas à ça.
- NE ME CHOISIT PAS ELARA, hurla t-il, sa voix emportée par le vent, FUIS, SAUVE TOI !
Le monde autour d'elle sembla s'écrouler, le temps se dilata, son souffle, les battements de son cœur, la nuit elle-même… tout ralentit, elle devait choisir, lui ou le passé, le présent ou l'inconnu.
- NON ! sa décision fut instantanée, viscérale, sans hésiter une seule seconde de plus, elle se jeta au bord de la plateforme, tendant désespérément sa main vers lui dans l'abîme.
- Ne fais pas ça… murmura Zarek, sa voix pleine de tristesse. Elle avait peur… peur de ne pas réussir… peur de le perdre !
- ATTRAPE MA MAIN ! cria t-elle, sa voix pleine de détermination, elle le savait maintenant, c'était une évidence, Elle l'aimait !
Dans l'obscurité glaciale, leurs doigts se touchèrent, un lien se créer, fragile dans le vide.
Commentaires
Enregistrer un commentaire