Le serment du désert -l'héritage du sang ancien- chapitre 2 : Un secret dévoilé, scène 7

 

L’appel du voyage

Image générée par une IA

La nuit était tombée, enveloppant le paysage d’un voile de tranquillité trompeuse. Après l’affrontement avec l’homme au chapeau, l’adrénaline avait fini par s’estomper, laissant place à une fatigue lourde, profonde.

Elara et Zarek s’étaient réfugiés près d’un ancien campement abandonné. Les flammes d’un feu de fortune crépitaient doucement, leur lumière vacillante projetant des ombres dansantes sur les pierres usées.

Zarek nettoyait prudemment la plaie sur son bras, son regard perdu dans le vide. Elara, assise en tailleur, observait la carte sous la lueur tremblante du feu.

— On a pris un sacré risque, souffla-t-elle enfin, brisant le silence.

Zarek hocha la tête, sans détourner les yeux de son bandage.

— Et ce n’est que le début.

Ils laissèrent ces mots planer un instant. L’air était chargé de cette prise de conscience : ils étaient liés à quelque chose de bien plus grand qu’eux, quelque chose qui s’étendait bien au-delà des ruines et des secrets qu’ils avaient découverts.

Elara passa une main sur la carte, suivant les tracés du bout des doigts.

— Ce voyage sera long…

— Et dangereux, ajouta Zarek, un sourire en coin, cherchant à alléger la tension.

Elara leva les yeux vers lui, esquissant un faible sourire en retour.

— Tu es prêt à affronter encore plus de mystères ?

Zarek haussa les épaules.

— Si je dis non, ça ne changera rien, n’est-ce pas ?

Elle rit doucement, un rire sincère, malgré le poids des événements.

Un vent léger souffla sur le feu, une brise douce qui semblait presque leur murmurer un encouragement. Ils avaient frôlé la mort, affronté des ennemis et des énigmes. Mais ils étaient là, vivants, et surtout… déterminés.

Zarek roula la carte avec précaution et la glissa dans son sac.

ils rassemblaient leurs affaires, conscients que leur prochain voyage serait bien plus éprouvant encore.

Elara ajusta la sangle d’un sac robuste rempli de provisions, d’armes légères et d’objets essentiels pour leur périple. Elle jeta un regard vers Zarek, qui terminait de nouer un bandage sur son bras avant d’enfiler une nouvelle veste plus adaptée à la route.

— Il nous fallait des vêtements plus résistants, murmura-t-il en passant une main sur le tissu épais de son manteau.

Elara acquiesça, lissant les plis de sa propre tenue, plus légère mais pratique.

— une chance ils me vont à merveille !!

Leurs anciennes tenues étaient couvertes de poussière et de déchirures, souvenirs muets de leur course effrénée sous terre.

— Alors allons y.

Il attrapa son manteau et se redressa.

— Le monde ne va pas se révéler tout seul.

Leurs silhouettes se fondirent dans la nuit, laissant derrière elles la chaleur rassurante du feu et les vestiges du passé. L’avenir, lui, attendait encore d’être écrit.


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